La France a compris cette fois ci, qu’il fallait partager avec les USA sinon elle était partie pour s’enliser seule et à sens unique dans le gouffre saharien car ses partenaires africains
ne font pas le poids à bien des égards d’autant plus qu’ils sont en faillite et comptent exclusivement sur elle pour payer solde, bouffe, équipements pour leurs minables armées .
Les USA ont sciemment laissé les français motiver leur intervention au nord mali , par le fait de protéger ce pays contre une incompréhensible attaque de présumés insurgés
jihadistes qui voulaient marcher contre Bamako !
Aussi, l'attaque suicide de la base gazière d'Aïn Amenas a constitué pour l'opinion publique les éléments déclencheurs successifs et « l'imparable » justification de l'intervention étrangère dans la région.
La propagande occidentale faisant ses choux gras de la caricaturale sauvagerie d'une guérilla islamiste obscurantiste, détruisant d'antiques mausolées, brûlant de très précieux manuscrits et adeptes de châtiments barbares.
L'enchaînement des événements et leur mise en scène paraissent cependant trop circonstanciés pour être entièrement convaincants.
A tout le moins, il semble bien que les capacités « militaires » des bandes armées aient été très largement surévaluées. Ces bandes n'ont opposé aucune résistance et ne semblent disposer d'aucun armement, notamment des fameux missiles sol-air « libyens », susceptible de gêner les troupes françaises.
Malgré l'évaporation de groupes que l'on disait surarmés et très combatifs, les spécialistes « sécuritaires » des journaux de référence occidentaux mettent aujourd'hui en avant les risques d'enlisement dans une guerre sahélienne qui pourrait durer des années.
Ces mises en garde peuvent constituer une préparation de l'opinion à la présence à long terme de troupes occidentales dans la région.
Dans le même ordre d’idées, on a propagé que la super puissance pourrait offrir une assistance à la France , d’abord du point de vue logistique , précisément sur le plan transport des troupes et alimentation des troupes,depuis la base arrière : cette info est passée en douceur !
Mais, au cours de la semaine dernière et pour la première fois depuis plusieurs années de tentatives infructueuses, une info sure du « new york times » a fait état que les USA viennent de créer, par le biais de leur commandement AFRICOM, un centre de surveillance au Nord Niger, sous couvert de répondre au besoin d'apporter assistance aux forces françaises au Mali.
Le dit centre est en fait une base de drones sur le territoire de cet état du Sahel , à la frontière nigéro malienne, devrait compter à terme 350 hommes et est censé coordonner son action régionale avec le Maroc ; l'Africom aurait par conséquent une présence concrète et plus durable.
Les Etats-Unis qui disposent déjà de facilités « secrètes » dans la région, notamment en Algérie, Libye, au Burkina Faso et au Sénégal, entendent s'impliquer de manière plus directe dans la partie centrale de ce que leurs diplomates appellent l'arc d'instabilité africaine, qui va de la Somalie au Nord Nigeria.
les Yankees s'engagent de plus en plus nettement dans la région et les drones armés, moyen secret et ne requérant aucune autorisation préalable du Congrès pour bombarder des groupes non identifiés à travers la planète, sont clairement l'outil contre-terroriste de prédilection de l'administration Obama.
L'Afghanistan, les zones tribales pakistanaises, le Yémen et la Somalie sont les théâtres d'utilisation « traditionnels » de ces engins.
Le Sahel ne devrait donc pas échapper à l'application de la doctrine Obama de guerre antisubversive.
La guerre au Mali crée les conditions idéales pour le déploiement à long terme de forces militaires occidentales appelées à soutenir l'effort militaire français.
Usant de la même phraséologie que leur grand cousin outre-Atlantique, les Britanniques envisagent l'envoi de troupes « non combattantes », deux cents hommes au Mali, pour « former les armées ouest-africaines ».
Cette force sera composée d'instructeurs, d'agents de renseignement et de troupes destinées à assurer leur protection.
Les français, se retireraient à l’arrière, laissant les troupes africaines se déployer dans un scénario proche de celui appliqué en côte d’ivoire et auraient droit à des bases de stationnement au Mali qui sauraient sauvegarder et protéger les intérêts, que ce soit des sociétés françaises présentes ou futures aux quelles les maliens ouvrent la porte en guise de reconnaissance et bonjour la corruption et les coups d’états !
à suivre
ne font pas le poids à bien des égards d’autant plus qu’ils sont en faillite et comptent exclusivement sur elle pour payer solde, bouffe, équipements pour leurs minables armées .
Les USA ont sciemment laissé les français motiver leur intervention au nord mali , par le fait de protéger ce pays contre une incompréhensible attaque de présumés insurgés
jihadistes qui voulaient marcher contre Bamako !
Aussi, l'attaque suicide de la base gazière d'Aïn Amenas a constitué pour l'opinion publique les éléments déclencheurs successifs et « l'imparable » justification de l'intervention étrangère dans la région.
La propagande occidentale faisant ses choux gras de la caricaturale sauvagerie d'une guérilla islamiste obscurantiste, détruisant d'antiques mausolées, brûlant de très précieux manuscrits et adeptes de châtiments barbares.
L'enchaînement des événements et leur mise en scène paraissent cependant trop circonstanciés pour être entièrement convaincants.
A tout le moins, il semble bien que les capacités « militaires » des bandes armées aient été très largement surévaluées. Ces bandes n'ont opposé aucune résistance et ne semblent disposer d'aucun armement, notamment des fameux missiles sol-air « libyens », susceptible de gêner les troupes françaises.
Malgré l'évaporation de groupes que l'on disait surarmés et très combatifs, les spécialistes « sécuritaires » des journaux de référence occidentaux mettent aujourd'hui en avant les risques d'enlisement dans une guerre sahélienne qui pourrait durer des années.
Ces mises en garde peuvent constituer une préparation de l'opinion à la présence à long terme de troupes occidentales dans la région.
Dans le même ordre d’idées, on a propagé que la super puissance pourrait offrir une assistance à la France , d’abord du point de vue logistique , précisément sur le plan transport des troupes et alimentation des troupes,depuis la base arrière : cette info est passée en douceur !
Mais, au cours de la semaine dernière et pour la première fois depuis plusieurs années de tentatives infructueuses, une info sure du « new york times » a fait état que les USA viennent de créer, par le biais de leur commandement AFRICOM, un centre de surveillance au Nord Niger, sous couvert de répondre au besoin d'apporter assistance aux forces françaises au Mali.
Le dit centre est en fait une base de drones sur le territoire de cet état du Sahel , à la frontière nigéro malienne, devrait compter à terme 350 hommes et est censé coordonner son action régionale avec le Maroc ; l'Africom aurait par conséquent une présence concrète et plus durable.
Les Etats-Unis qui disposent déjà de facilités « secrètes » dans la région, notamment en Algérie, Libye, au Burkina Faso et au Sénégal, entendent s'impliquer de manière plus directe dans la partie centrale de ce que leurs diplomates appellent l'arc d'instabilité africaine, qui va de la Somalie au Nord Nigeria.
les Yankees s'engagent de plus en plus nettement dans la région et les drones armés, moyen secret et ne requérant aucune autorisation préalable du Congrès pour bombarder des groupes non identifiés à travers la planète, sont clairement l'outil contre-terroriste de prédilection de l'administration Obama.
L'Afghanistan, les zones tribales pakistanaises, le Yémen et la Somalie sont les théâtres d'utilisation « traditionnels » de ces engins.
Le Sahel ne devrait donc pas échapper à l'application de la doctrine Obama de guerre antisubversive.
La guerre au Mali crée les conditions idéales pour le déploiement à long terme de forces militaires occidentales appelées à soutenir l'effort militaire français.
Usant de la même phraséologie que leur grand cousin outre-Atlantique, les Britanniques envisagent l'envoi de troupes « non combattantes », deux cents hommes au Mali, pour « former les armées ouest-africaines ».
Cette force sera composée d'instructeurs, d'agents de renseignement et de troupes destinées à assurer leur protection.
Les français, se retireraient à l’arrière, laissant les troupes africaines se déployer dans un scénario proche de celui appliqué en côte d’ivoire et auraient droit à des bases de stationnement au Mali qui sauraient sauvegarder et protéger les intérêts, que ce soit des sociétés françaises présentes ou futures aux quelles les maliens ouvrent la porte en guise de reconnaissance et bonjour la corruption et les coups d’états !
à suivre