Nous sommes parvenus à cette cynique et pathétique conclusion au vu de la présence de plusieurs facteurs dont :
- - Pourquoi cet intérêt subite et soudain et de l’ONU à imposer une autre résolution du conseil de sécurité alors qu’elle en disposait d’autres plus pertinentes notamment sous l’article 7 et qu’il aurait suffi de lui désigner une mission d’emploi de la force et une force internationale et de nommer un commandement militaire pour veiller au désarmement des milices et aider à la transition ?
- - Les soi-disant pourparlers n’ont pas touché directement toutes les composantes du pays et essentiellement les minorités ethniques et ex kadhafistes
- - La conviction tardive des européens du danger de l’émigration via la méditerranée !
- - La tentative d’établir un gouvernement fantoche qui serait le bouc émissaire à responsabiliser et surtout à l’instrumentaliser quant à des éventuelles prises de décisions futures qui engageraient l'avenir de ce pays dont l’acceptation de frappes aériennes ou encore la libération de certains hauts dignitaires de l’ancien régime, détenteurs de secrets susceptibles d’impliquer plusieurs personnalités en Europe, sous prétexte de les juger par des institutions internationales !
- - La tentative d’amadouer Hiftar ..
- -Le rôle suspect que joue la France dans cette région frontalière dite « la passe de contrebande multi-sectorielle dite « SALVADOR » , notamment sur l’axe Algérie-Niger-Tchad , car il en ressort qu’elle a infiltré les tribus Touarègues et favorise les rivalités ethniques avec l’autre minorité TABOU .en fait cette puissance néocoloniale veut purement et simplement s’accaparer définitivement le riche sud Libyen comme elle l’a déjà fait durant la 2ème guerre mondiale
- - La guerre de l’ombre menée par les services secrets british et entrepreneurs privés de défense US !
Nous proposons quelques infos à propos des acteurs de la scène du Sud :
A Sebha, les combats se sont tus depuis plusieurs mois, pas les rancœurs. Rivalités tribales et ethniques, affrontements idéologiques, expansion du trafic et du jihadisme : Sebha est la ville qui concentre tous les maux libyens. Les conflits tribaux sont dominants parce que tout le monde sait que, quelle que soit l’issue politique, le Sud sera le dernier à bénéficier d’un éventuel développement.
Sans infrastructure et sans usine, le meilleur moyen de gagner de l’argent à Sebha, comme dans le reste du Fezzan, est de faire de la contrebande avec le Tchad et le Niger, où les frontières ne sont pas surveillées.
«Les trafiquants quittent la Libye avec les produits subventionnés, surtout le pétrole, et reviennent avec de la drogue ou des clandestins. C’est dur à dire avec précision, mais au moins 800 à 900 Africains arrivent en Libye chaque jour», détaille Bahar Eddine, responsable d’une brigade Ouled Slimane sous le commandement du ministère de la Défense de Tripoli.
Cette porosité, accentuée par l’après-révolution, est devenue la principale cause de la méfiance des Ouled Slimane envers les Toubous. Les premiers accusent les seconds, présents aux frontières avec le Tchad et le Niger, de faire venir des congénères étrangers pour «coloniser» le Sud libyen.
- Trafic et contrebande
- Depuis 2011, la contrebande a explosé dans le sud de la Libye, qu’il s’agisse d’êtres humains, de drogue ou de contrefaçon. Dans la majorité des cas, les habitants du Fezzan ne prennent pas une part active dans le trafic. Ils se contentent de monnayer des « permis de passage » aux groupes de trafiquants établis au Niger.
- La filière touarègue
- Les contrebandiers arrivent par la passe de Salvador, puis contournent Oubari jusqu’au Waad El-Shaati. La liaison se fait ensuite avec les brigades de Zintan, dans la région de Ghadamès, qui prennent le relais pour transporter les marchandises jusqu’à la Méditerranée. Tout cela sous l’œil complaisant de la Ténéré, qui règne sur cette région. Ce trajet est surtout utilisé pour le trafic de drogue, et les migrants africains sont rarement pris en charge par les Touaregs.
- La filière touboue
En juillet 2012, les Toubous passeront une alliance secrète avec la tribu de Mouammar Kadhafi, persécutée, mais toujours très riche, qui les financera généreusement en échange de leur protection. Cette alliance a permis aux Toubous d’inverser l’équilibre des forces et de reprendre le contrôle de leur territoire sans tolérer la présence de brigades arabes.
Il existe sept brigades touboues, chacune totalement autonome. Néanmoins, elles obéissent à une direction collégiale similaire au principe de la choura et assurent un degré de sécurité tout à fait satisfaisant dans la région.
- Les migrants
- La majorité des clandestins entrent en Libye par Toumou après avoir été regroupés dans la région de Dirkou. Ils sont ensuite débarqués à Gatrun ou à Sebah avant de voyager seuls vers le nord, pour un prix allant de 1 000 à 5 000 dinars, jusqu’aux différentes brigades qui coordonnent la traversée.
- La drogue
- Les routes de la drogue empruntent généralement deux filières qui partent d’Agadez pour rejoindre la ville de Tazerbou, puis il y a prise en charge par les trafiquants liés aux brigades de la Cyrénaïque. Ces itinéraires sont longs, mais discrets (aucun village sur 1 000 km). Les « droits de passage » dépendent de la valeur de la cargaison, mais le prix se situe généralement entre 10 000 et 25 000 dinars.
- Les trafiquants du sud de la Libye
- Les djihadistes jouissaient d’un quasi-monopole sur la contrebande jusqu’au début de l’année 2013. Ils réceptionnaient les marchandises en lisière de l ’Afrique subsaharienne (provenant d’Ansaru et de Boko Haram) jusqu’à la sortie du désert libyen.
- L’opération Serval dirigée par la France a perturbé les rouages de cette filière, sans pour autant réduire le trafic.
- La surface financière des trafiquants autonomes a simplement augmenté au détriment des djihadistes depuis le début de 2013; ceux-ci contrôlent aujourd’hui la plupart des convois.