Voilà pourquoi ?
Résumé de notre analyse
Les présidents de la France changent mais sa politique impérialiste et conquérante en Afrique du nord et Afrique subsaharienne ne change guère mais prend de nouveaux aspects et s’actualise au gré des circonstances, cette région est son vivier et pré carré et elle ne compte pas y renoncer de sitôt.
Par conséquent on la voit quelques fois agitatrice, perturbatrice et provocatrice à bien des égards et ce depuis des décennies mais était souvent contrée par feu Kadhafi ex maître de la très stratégique région du sahel qui s’étend de l’est depuis l’océan atlantique vers la mer rouge à l’ouest.
Et c’est d’ailleurs pour cette raison que sarkozi a comploté pour éliminer le leader libyen et laisser son pays sombrer dans le chaos et contribuer à sa division tout en convoitant un role primordial à l’est du côté de Benghazi .
Macron ne fait que continuer dans ce processus en renforçant leur influence en usant de tous les subterfuges ( forces spéciales , espions etc.
C’est un véritable bourbier qu’est devenue notre région et la concurrence avec l’Italie ne fait qu’empirer la situation.
Cette France-là, sous couvert de combattre le terrorisme takfiriste n’a fait que chasser les mercenaires criminels vers le sud libyen et vers l’ouest africain.
Actuellement, elle dispose dans la bande du sahel de plusieurs bases militaires dignes de leur plus fort temps d’histoire coloniale , telle le fort madama au Niger sur la frontière du Niger tout prés de la Libye et du corridor dit « salvador » du trafic tous azimut.
Elle mène un double jeu avec les pays de la région en se prenant pour leur tutrice mais secrètement elle manipule les touaregs et les azawads .
Au vu de cette dramatique situation , seule l’Algérie a tenu tête aux velléités coloniales françaises au risque de se voir déstabilisée à son tour.
En effet, ce n’est certainement pas un hasard que la France vient de classer certaines régions algériennes en zones à risque sécuritaire , en dépit des efforts incessants de ce pays maghrébin dans la lutte antiterroriste et par conséquent diffuser au monde une image d’une Algérie non sécurisée.
Par cet acte cette France incitatrice a répliqué à l’initiative algérienne faisant foi que seuls les pays du bassin du sahel peuvent par eux mêmes , s’ils se décident sérieusement de coordonner entre eux, décapiter le terrorisme et a ainsi institué un cadre à cet effet.