Trop d’évènements ont survenu dans la région Maghreb sahel et sont en voie d’impacter la géopolitique de cette importante région du monde .
Ces événements ne sont guère une fatalité mais naissent de la réunion de faits et actes pensés par les maîtres du jeu selon leur timing et leur stratégie dite de « sécurité nationale »
Innocence, crédulité, amateurisme ne sont point de rigueur et tous les coups sont permis même entre amis, alliés et souvent entre services de sécurité et leur propre gouvernement !
Nous avons insisté à évoquer ces arguments dans une perspective pédagogiquent cohérente d’analyse et de décryptage et par conséquent : présenter humblement à nos amis(es) une grille de lecture de la situation dans cette atmosphère de confusion et de désinformation voulue dans un monde globalisé.
On essaiera de poser quelques questions pour identifier les clés et connaître les tenants et aboutissants des acteurs sur la scène (région Maghreb sahel).
la question classique est :
à qui profite cette escalade et ce prolongement du chaos ?
Irrévocablement , à la France qui vient de réaliser un hold up stratégique et réalisé un rêve conçu à la fin des années cinquante en l’occurrence le projet de l’organisation commune des états sahariens formés jadis par leurs colonies subsahariennes et dont l’espace était matérialisé depuis le Sénégal en passant par le mali,Niger pour atteindre Djibouti à l’ouest sur la mer rouge ; ce projet avait été confié à hophouet boigné , l’ex président et bâtisseur de la cote d’ivoire,alors ministre des colonies; ce fameux projet aurait permis à la France, qui ne comptait jamais quitter l’Algérie, de dominer cet arc stratégique surtout après la vague d’indépendance de plusieurs états de la région.
L’indépendance forcée de l'Algérie a obligé cette ex puissance coloniale à procéder à quelques exigences ,avant d’accorder l’indépendance à plusieurs états de la région ,dont le maintien d’une mesure militaire effective dans les pays de l’arc (voir carte) et une batterie de conditions telle que la continuation des essais nucléaires du projet atomique dans le Tindouf algérien(jusqu’à la fin des années soixante dix) ainsi que la primauté et la préemption de la France dans tous projet d’exploitation de minerais au sahel et l’exemple de l’exploitation de l’uranium au Niger par AREVA en est l’édification ,mais en fait il y en d’autres et l’indépendance de certains états était réellement non achevée !!!
Cette France là, en intervenant au mali, n’était pas partie en guerre pour les beaux yeux des maliens mais pour reprendre la main « néocoloniale » (voir notre précédent billet) et pour ce fait elle a cherché et provoqué un « casus belli » tout à fait banal dans cette époque de conflits asymétriques dont l’issue est incertaine car ils mettent souvent face à face une puissance hyper armée et des « non state actors » invisibles, dont les contours d’identification ne sont jamais clairs ;et d’une manière tacite les qualifier d’extrémistes jihadistes arrangeraient tous le belligérants d’autant plus qu’on a affaire à une lutte livrèe entre escrocs et mafieux ,que ce soit des groupes ou états .
On se départage les zones, les segments et chacun y va selon ses moyens pour racketter les faibles et les niais.
Mais attention au conflits des intérêts !
En conséquence, L’islam ou toute autre religion n’est pas le mal du siècle comme on essaie de Nous faire gober et la guerre dite contre le terrorisme est inexistante, en réalité ce sont des guerres entre voyous prédateurs qui se paient la tête des peuples et surtout des monarchies pétrolières corrompues et avides de pouvoir.
Le mali , rentre dans ce cadre - ci et la France l’a choisi pour les raisons évoquées car sachant que la majorité de ce pays , a vécu telle qu'elle l’a conditionné pour être un peuple de fainéants et de trouillards , comptant sur l’étranger pour le règlement de ses problèmes internes et dont les chefs sont généralement, véreux et ex militaires putchistes, exceptés certains patriotes écartés ou éliminés.
les dits chefs fantoches sont trés souvent de mèche avec les puissances pour ne pas dire des agents que les services étrangers ont recruté depuis leur Formation militaire dans ces pays et qu’on entretient jusqu’au jour ou les conditions sont réunies pour accomplir un coup d’état d’après l’adage connu " le pouvoir appartient à ceux qui se lèvent tôt "
L'Algérie, puissance régionale, orgueilleuse de ses 200 Milliards de dollars d’excédent et forcément indépendante dans ses décisions, a vite décrypté les velléités françaises depuis le démantèlement de l’état libyen et a essayé de suivre une politique de non ingérence dans les affaires du sahel malgré les pressions et les appâts.
Jusqu’au jour ou on l'a contraint à réagir et à rentrer « tête piquée » dans les méandres de ce conflit par un ciblage vicieux visant la prise d’une de ses bases d’exploitation gazière sise non loin des frontières tunisiennes et libyennes et prendre pour otages les techniciens étrangers y travaillant.
Les algériens ne permettront jamais que le terrorisme revienne dans leur sud, sous quelque forme qui soit.
On pense sérieusement que l’opération de « ain Menas » est tramèe dans le double but de tremper ce pays dans la mélasse du bourbier sahélien en lui créant des problèmes internes à même d’éveiller le démon des islamistes,toujours à l’affût de toute résurrection et de le gêner sur le plan international au cas ou il tenterait de résoudre le probléme radicalement .
D’ailleurs on qualifie de provocation,la déclaration de Fabius remerciant cyniquement l'Algérie pour sa facilitation aux engins spatiaux français de tous types de traverser l’espace aérien algérien dans l’opération« Serval » au mali: cette action a été incriminée par tous les extrémistes du monde musulman.
Voilà comment maquiller une sale action de gangstérisme et de vol en action pour défendre une religion et mettre l’occident civilisé à l’encontre d’un monde barbare venu du sud.
C’est stupide mais malheureusement, cela fait encore recette !
L’ntervention télévisée de l’ex président valéry giscard d’estaing m’a interpellé ,en effet il a déclaré :
L’intervention militaire directe de la France nous rappelle des faits de néocolonisation [1]»
A suivre
[1] Justement , nous avons utilisé ce qualificatif dans notre précédent billet