L’accord parrainé par la France , entre seulement deux parties de la Libye , en l’occurrence l’est et l’ouest , est vicié et n’est qu’une manœuvre dilatoire du président Macron pour mettre la main sur ce pays depuis sa frontière sud ou son pays acte tout le long des frontières du Niger et du Tchad en tant que puissance néocoloniale bien assise et ce sous la rengaine empathique de la guerre contre le terrorisme.
Le sud libyen est bel et bien une partie principale de la Libye dite le Fezzan au côtés des deux autres parties , la Tripolitaine et la Cyrénaïque .
Le Fezzan est habité aussi bien par les Arabes que par les Toubous et les Touaregs mais a été toujours marginalisé et vit actuellement une crise économique et sociale en dépit des richesses de son sol.
Les "Fezzanis" sont par conséquent traités en tant que citoyens de second ordre ce qui pourrait avoir des conséquences sécuritaires notamment leur dépendance économique vis-à-vis des groupuscules takfiristes de daech et autres qu’on a chassé de Syrte et de Benghazi et qui végètent tout le long de la bande frontalière aussi bien au sud que tout près de l’Algérie et non loin de la Tunisie via le carrefour de Ghédamès .
C’est un véritable risque de déstabilisation régional causé par le simulacre de la décapitation de ces terroristes et l’image donnée par les milices et l’embryon militaire faisant foi de leur victoire contre ce fléau , en fait on a chassé et laissé partir ces criminels vers le sud.
Les services secrets des puissances étrangères ne sont pas loin de cette action car ils veulent justifier leur intervention directe et concrétiser le morcellement du pays.
Et par conséquent on voit bien la concurrence farouche qui est déclarée entre français et italiens mais plutôt larvée entre les USA & les britishs vs les européens .
En conclusion , nous disons qu’il n’y aurait pas de solution radicale à ce problème libyen tant qu’on délaisse une partie importante de ce pays , une « loya Girka » à l’afghane pourrait constituer un déclic crucial autrement cet accord pourrait être le catalyseur d’une intervention militaire directe dont les répercussions seraient davantage désastreuses pour le Maghreb & le Sahel .