En dépit de toutes les initiatives de réconciliation nationale, le chaos en Libye dure depuis sept ans et n'est pas prêt à se dissiper mais plutôt à se concrétiser de facto par une division pure et parfaite en trois blocs régionaux voire cinq (avec l’émergence d’un courant pro-Kadhafi ) et ce en fonction de leur polarisation et dépendance internationale.
En conséquence, toute la région du Maghreb & Sahel souffre d’insécurité causée par le terrorisme y afférent et de son impact sur les fragiles économies et sur la stabilité politique de tous les pays limitrophes.
N’est-il pas venu le temps pour que la « communauté internationale » prenne une décision sage menant à une solution durable de cette crise en l’occurrence l’organisation d’un référendum sur l’avenir de ce pays quant à son régime politique !
Tous les observateurs sont unanimes de constater que les blocs existants sont définitivement inconciliables et ne font que perpétuer la division car profitant de cette confortable situation d’où l’émergence de nouveaux seigneurs de guerre et à fortiori de milliardaires dont les noms figurent sur les listes internationales alors que le peuple s’appauvrit de plus en plus notamment au sud et dans certaines zones de l’ouest .
La malédiction du pétrole est l’unique explication à tous ces problèmes !
On pense que seul l’ancien roi Senoussi a réussi à fédérer toutes les tribus et ethnies libyennes selon la constitution de 1951 qui représente une base sur laquelle on pourrait travailler pour régler cette crise.
Une monarchie constitutionnelle et légitime pourrait jouer le rôle d’arbitre entre tous les belligérants afin d’instaurer une démocratie parlementaire.
PS : Extrait de cette constitution
Selon la constitution adoptée en 1951, le Royaume-Uni de Libye est une fédération des trois provinces de Cyrénaïque, de Tripolitaine, et du Fezzan. Le roi, chef de l'État, est également le chef des armées ; il nomme et révoque les ministres. L'islam est la religion officielle de l'État, qui reconnaît par ailleurs la liberté religieuse.
Le Parlement fédéral se compose d'une Chambre des députés (avec 35 représentants de la Tripolitaine, 15 de la Cyrénaïque et 5 du Fezzan) et d'un Sénat de 24 membres moitié élu et moitié nommé par le roi. Chacune des trois provinces bénéficie d'un vali nommé par le roi d'une assemblée législative et d'un conseil exécutif de huit ministres. Une cour suprême fédérale est prévue pour arbitrer les conflits entre le pouvoir fédéral et les Wilayas. Le pays a deux capitales, Tripoli et Benghazi, auxquelles vient par la suite s'ajouter la ville, reconstruite pour être la capitale administrative du pays, de El Beïda